TITLU:
Lyone et Rhone/  Reconcilier la ville avec la fleuve
ECHIPA: Diana Culescu, Mihai Alexandru, Bernard Lensel
PERIOADA: iulie-august 2007



« L’eau est un des principaux éléments de la vie urbaine. Elle est indispensable à la vie de tous les jours dans les usages domestiques et constitue une véritable matière pour des activités de toutes natures. Elle est aussi, et surtout, présente dans la majorité des villes de la planète sous la forme de cours d’eau. Ceux-ci ont des relations ambivalentes avec les cités qu’ils traversent ou côtoient. D’un coté, ils sont porteurs de potentialités: ce sont des chemins qui marchent, des voies de circulation, des fournisseurs d’énergie et, pendant longtemps, de l’eau a usage domestique pour le lavage et la boisson ; ils constituent enfin des paysages mouvants qui marquent la physionomie urbaine. De l’autre, ce sont aussi des obstacles qu’il faut franchir parfois difficilement et des dangers, par l’érosion qu’ils génèrent et par les inondations qu’ils provoquent »1 Le cas de Lyon est assez spécial ; la ville est alimentée par deux cours d’eau, la Saône et le Rhône. Si le premier est une rivière qui est toujours vécue, est toujours intégrée à la vie de la ville, l’autre, le Rhône change souvent de rôle. Trois éléments portent sur la relation entre une ville et ses cours d’eau; la peur (les crues dévastatrices des cours d’eau), le développement technique (surtout l’industrie) et finalement l’automobile, Lyon ne faisant pas exception. La relation entre Lyon et le Rhône suit un cycle des relations ville-fleuve qui est particulier, surtout pour les villes européennes, et qui se finit par un renouveau. On va s’interroger dans un premier temps sur leur relation chronologique, pour voir l’attitude de l’un à par rapport à l’autre, pour atteindre dans un second temps les problèmes qui tiennent à la mise en place d’une politique de réconciliation entre la ville et le fleuve et comment cette réconciliation est elle possible. Commençant dans un premier temps par des projets ponctuels ayant une vocation limitée on va s’interroger sur le caractère et l’importance de chacun dans le processus de la conquête du fleuve. Est-ce que le fil conducteur de ce qui se veut un projet urbain à grande échelle, le projet d’aménagements des berges de la rive gauche du Rhône, permet l’intégration de tous ces projets en un seul, et permet la réintégration du fleuve au sein de la vie de la ville. Est-ce que le Rhône redevient un axe structurant de la ville, futur levier de développement urbain, ou reste-il encore une limite entre les deux rives? Est-ce que l’aménagement de la rive gauche peut entrainer par son succès, à la fois, une dynamique urbaine des deux rives ? Quelle est finalement l’échelle de l’impact que cette reconquête peut avoir ? Le territoire à prendre en compte pour étudier la relation entre le fleuve et la ville nous a été suggéré par quelques éléments importants: Au nord - la zone Miribel Jonage, décrétée réserve écologique inaltérable (limite de l’urbanisation). Mais, du fait que le parc de la Feyssine, a un aspect très sauvage, on a déplacé la limite au droit du pont Poincaré (structure lourde, vraie limite physique). Au sud - le port Édouard Herriot, limite de la ville dense, porte d’accès de la ville
A l’est et à l’ouest - le périmètre défini par la profondeur des espaces verts ouvrant sur le fleuve.


















 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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